En Nouvelle-Écosse, quatre professeurs de l'Université Dalhousie qui ont porté plainte le 22 décembre au sujet de propos sexistes publiés par des étudiants dévoilent le contenu de leur plainte.
Selon les professeurs Francoise Baylis, Jocelyn Downie, Brian Noble et Jacqueline Warwick, certains propos publiés sur Facebook par un groupe d'étudiants en médecine dentaire équivalent à des menaces d'agressions sexuelles et d'actes de harcèlement sexuel.
Sur leur page Facebook privée, 13
Marathon Micro moteur étudiants en quatrième année de médecine dentaire ont publié des propos dégradants sur l’intoxication et le viol de collègues de classe féminines. La publication de ces propos dans les médias, il y a environ deux semaines, a semé l’ire dans la communauté universitaire et la population en général. Dans la foulée de ce scandale, la Faculté de médecine dentaire a dû fermer sa clinique publique jusqu’au 12 janvier.
La direction de l’Université a identifié les étudiants fautifs et a indiqué le mois dernier
Détartreur Dentaire qu’elle réglerait la situation par l’entremise de la justice réparatrice. L'institution a choisi ce processus informel et confidentiel où les victimes et les auteurs d’un délit s’assoient pour régler leurs différends, puisqu’aucune plainte n’a été portée formellement par les femmes touchées par ces mauvaises plaisanteries.
Les professeurs Françoise Baylis, Jocelyn Downie, Brian Noble et Jacqueline Warwick ont décidé de rendre publique, samedi, la plainte officielle qu’ils ont portée contre les 13 finissants en médecine dentaire le 22 décembre pour accélérer le processus de justice et obtenir la suspension temporaire des étudiants visés.
«Nous sommes préoccupés par le fait que ces élèves de quatrième année en médecine dentaire seront de retour en classe lundi, sans qu’une décision ait été prise concernant notre plainte, particulièrement en ce qui concerne notre demande de suspension temporaire», ont-ils dit dans une lettre diffusée aux médias.